News

Euraf Candidate Interview: Selma Godhri

By October 11, 2017 No Comments

Giancarlo di Rovasenda2.JPG

Pourrais-tu te présenter rapidement ?

Bonjour, je m’appelle Selma, je suis en première année du programme EURAF. J’ai la chance de bénéficier d’une double culture et d’avoir un pied en Europe et un pied en Afrique car je suis franco-marocaine. Cela me permet d’être à même de répondre aux exigences du délégué représentant puisque je peux comprendre une grande partie des étudiants de mon programme.

D’après toi, quel est le rôle du délégué des étudiants sur le campus de Reims ?

Le rôle du délégué est avant tout de représenter l’ensemble de la promotion, d’être là pour chacun et de pouvoir être le porte-parole de chacun d’entre eux. Il doit aussi pouvoir leur faciliter la vie quotidienne et être présent dans la résolution des différents problèmes et pallier à ce qui dénote dans la vie quotidienne.

Pourquoi te portes-tu candidat ?

Je candidate parce que j’ai toujours aimé être là pour les autres, les défendre et les représenter face à un organisme. C’est quelque chose que j’ai souvent fait et que j’ai toujours apprécié faire. Je me sens donc apte à remplir cette fonction pour défendre au mieux mes camarades.

Pour quelles raisons serais-tu un bon délégué ?

Contrairement à tous les autres candidats, j’ai la chance d’avoir à la fois un pied en Europe et en Afrique et d’être imprégnée de la culture africaine et de la culture européenne. C’est un gros plus que j’ai par rapport aux autres.

Si tu es délégué, quelles seraient ta mission principale et tes objectifs cette année ?

On nous a demandé trois idées et je pense que les trois sont aussi importantes les unes que les autres. La première est de mettre en place un tutorat, basé sur le volontariat, pour l’ensemble des matières afin d’aider les élèves en difficulté. Et si le phénomène prend de l’ampleur, voir avec l’administration si l’on ne peut pas créditer un tel engagement en le transformant en association.

La seconde est de mettre en place un parrainage pour les étudiants du programme Europe-Afrique qui ne peuvent pas rentrer chez eux pour les fêtes, afin qu’ils puissent partager ces moments avec d’autres étudiants vivant en France, découvrir de nouvelles cultures et ne pas rester seuls à Reims pour ces moments de joie.

Enfin, comme il s’agit de l’une des revendications principales de notre programme, essayer de remettre l’Afrique sur le devant de la scène pour les cours – même si cela risque d’être compliqué – et apporter notre point de vue en essayant d’améliorer la situation pour les prochaines années. Si cela n’est pas possible, organiser au moins des conférences portant spécifiquement sur des enjeux de notre continent pour compenser d’une certaine manière cette perte.

Si tu devais changer ou réformer quelque chose, en particulier au niveau de la vie étudiante, ce serait quoi ?

Je trouve que de nombreuses choses ont déjà été faites sur le campus et tout a été fait pour mettre les étudiants dans de bonnes conditions de travail. De plus les associations font un travail formidable pour nous divertir, nous ouvrir les yeux et nous occuper. Donc vis-à-vis de la vie sur le campus, je ne changerais rien pour le moment, mais si jamais des étudiants ont des demandes je serais bien entendu là pour les défendre.

Si tu devais être une personnalité, qui serais-tu ?

Je déteste ce genre de questions (rires). Chaque personne est unique et chaque personne a ses défauts et ses qualités, donc je pense que chacun est bien en la personne qu’il est.

Photo : Giancarlo Di Rovasenda

Other posts that may interest you: