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Propos recueillis par Amandine Hess

 

Cher / Chère 1A, la date butoire pour soumettre ta fameuse “lettre d’engagement” approche et tu n’as toujours pas d’idée de projet civique ? AIESEC est LA solution !

“C’est toujours l’inattendu qui arrive” écrivait Bram Stoker dans Dracula. Ceci pourrait tout aussi bien décrire un volontariat AIESEC. Mathilde Mousson nous emmène cette semaine en Transylvanie, non pas à Bran mais à Sibiu cette fois.

 

Où as-tu passé ton volontariat avec AIESEC ?

J’ai effectué mon stage à Sibiu, en Roumanie, une petite ville de Transylvanie.

 

Peux-tu décrire le projet auquel tu as participé ?

Le projet s’intitulait “Discover Kindergartens”, et s’inscrivait sous l’objectif AIESEC en promouvant l’accès à une meilleure éducation. Nous donnions des cours d’anglais à des élèves de maternelle.

 

Concrètement, que faisais-tu ?

Mon binôme et moi allions tous les matins dans la même école maternelle pour donner des cours à différentes classes dont les élèves n’avaient pas plus de 5 ans. Nous voyions chaque groupe 2 fois, 2 heures par semaines. Nous devions leur enseigner l’anglais au travers d’activités ludiques. Les réunions avec l’équipe et l’organisation des séances se faisaient l’après-midi, avec tous les étudiants en échange. Nos weekends étaient libres tout comme quelques après-midis.

 

Mathilde Mousson et son binôme en classe ©‎Mihaela Anca Joarză//Sundial Press

 

As-tu planifié ton projet à l’avance ou as-tu appris sur le terrain ?

Je n’ai rien eu à préparer avant mon arrivée, ni même avant la réunion de bienvenue qui s’est tenue 2 jours avant mon premier jour de classe. Prévoir les séances longtemps en avance ne m’aurait probablement pas aidée. Avec un public si jeune, nous devions constamment nous adapter, voire même changer notre organisation sur place. L’adaptabilité était primordiale pour garder l’attention des enfants.

 

Avec qui travaillais-tu ?

Nous étions 16 étudiants internationaux, aux nationalités multiples. Ils venaient des Etats-Unis, de Chine, d’Inde, de Finlande, de Mongolie, de Taïwan, du Myanmar ou encore de France… Les étudiants Roumains de l’organisme d’accueil étaient aussi là pour nous renseigner et diriger les réunions.

 

Les étudiants internationaux à Cluj Napoca ©Paul Popa//Sundial Press

 

Quelles ont été les difficultés majeures que tu as pu rencontrer ?

Nos élèves avaient entre 3 et 5 ans. A l’exception d’un ou deux, ils ne parlaient pas un mot d’anglais et, comme je ne parle pas roumain, c’était parfois assez compliqué ! J’ai quand même fini par connaître quelques phrases. Mais le plus gros challenge était la communication, sans oublier qu’à cet âge la concentration des enfants est difficile à maintenir. Si les instituteurs ne parlaient pas beaucoup plus anglais, ils nous étaient tout de même d’une grande aide pour mettre en place les activités.

 

Que t’a appris cette expérience ?

L’adaptabilité, l’organisation, la patience, la curiosité, l’indépendance, la soif d’aventure, le leadership… et le roumain ! La liste est très longue et je ne suis même pas sûre d’en connaître moi-même l’intégralité. AIESEC m’a permis de consolider certaines qualités et d’en développer ou découvrir de nouvelles. C’est aussi à cela que servent les réunions au fil des semaines : à mesurer à quel point ce stage nous fait évoluer. Les liens d’amitiés se tissent incroyablement vite et au moment de se dire au revoir, il est difficile de s’imaginer que l’on se connaît depuis si peu de temps.

Mathilde Mousson et 3 étudiants internationaux à Brasov ©Samarth Ghai//Sundial Press

 

Qu’as-tu le plus et le moins apprécié ?

Se retrouver dans un pays étranger avec des étudiants du monde entier est dépaysant mais également infiniment plus riche que tout ce que vous puissiez imaginer. Si je devais choisir ce que j’ai préféré, je dirais … le partage et la découverte d’autres cultures. Les transports sont ce que j’ai le moins aimé mais ce point négatif illustre bien ma difficulté à trouver des critiques !

 

Avais-tu du temps libre?

Tous les week-ends étaient consacrés au temps libre et la plupart des après-midis aussi. J’avais choisi de prendre mon billet retour une semaine après la fin du projet afin de parcourir un peu le pays de mon côté. Nous avons saisi chaque occasion de visiter les régions alentours et je peux affirmer sans mentir que j’ai visité la Roumanie, pas seulement Sibiu.

 

Les étudiants internationaux à Brasov ©Bruno Dubois//Sundial Press

Mathilde Mousson et un plat traditionnel ©Alison Saget//Sundial Press

 

Quels conseils donnerais-tu aux futurs bénévoles afin de profiter au mieux d’une telle expérience?

Allez-y l’esprit ouvert ! Vous aurez tout à apprendre, même si vous avez l’habitude de voyager. J’ai pu découvrir beaucoup de pays et de cultures à travers mes voyages autour du monde mais je n’avais jamais eu l’occasion d’en rencontrer autant au même endroit, de vivre et travailler avec eux pendant plusieurs semaines. Si ce séjour vous paraît long, détrompez-vous et profitez de chaque instant car les jours passent commes des heures et les semaines comme des minutes …

 

N’attendez plus pour postuler, le prochain départ sera peut-être le votre !

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