Les années 1920, période de dynamisme économique, social et culturel, ont vu resurgir un élan euphorique notable, qui illustre plutôt bien l’ambiance qui animait le Gala, vendredi dernier. “Dans ses bleus jardins, des hommes et des jeunes femmes passèrent et repassèrent comme des phalènes parmi les chuchotements, le champagne et les étoiles,” raconte le narrateur de Gatsby le Magnifique (Francis Scott Fitzgerald), en parlant des réceptions spectaculaires chez Gatsby. Chez nous aussi, le caveau Castelnau brillait de mille lumières bleues. Le champagne coulait à flots (pour ceux qui avaient des tickets), et tout le monde était bien heureux d’avoir échappé de près à la pluie ce soir-là, et de ne pas avoir loupé le dernier bus.
Chaque personne qui est entrée dans la salle peut témoigner de la façon dont elle a tout de suite été surprise par l’élégance et le faste de ce monde venu se divertir et profiter des derniers instants de célébration avant la longue course aux révisions. Les murs reflétaient les paillettes des robes miroitantes et l’éclat des colliers, des bijoux, et des plumes de toutes les couleurs. Chacun a d’abord échangé quelques compliments, quelques remarques sur le décor, et sur l’organisation remarquable du BDE. Le violoniste finissait, par sa musique, de nous renvoyer dans un épisode de l’histoire marqué par la splendeur, le divertissement et le luxe.
Faire converger l’attention des convives sur le discours à la fois amusant et émouvant de notre directeur a été une mission difficile pour les présidents du BDE, tant ils étaient embarqués dans la fougue de la soirée. L’arrivée sur scène des deux groupes emblématiques du campus, Purple Haze, puis Elefunk, a enflammé la salle revêtant une ambiance de concert. Finalement, c’est le DJ Martinbeatz qui a clôturé la soirée du gala avec des sons qui ont mis le feu à la piste de danse.
“J’aime les grandes réceptions. Elles ont un caractère si privé. Dans les petites, il n’y a jamais d’intimité,” explique le personnage de Jordan dans Gatsby le Magnifique. Et c’est aussi cette facette-là du gala que certains vont retenir de leur soirée à Castelnau. D’autres retiendront peut-être aussi la douleur sacrifiée des jolis talons, ou le délicieux buffet. En tout cas, il est certain que tous ceux qui se trouvaient là se souviendront de la joie et de l’effervescence du Great Gatsby Gala 2021.
Après ce retour dans les Années folles, préparez vous à faire face à la Grande dépression des Finals, mais n’oubliez pas cette citation mentionnée par Tilman Turpin vendredi, “après la pluie, le beau temps!” Good luck, old sport!
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