Tout d’abord, je suis en état de somnolence
De l’union de deux cellules à un embryon
Puis dotée d’un corps, d’une âme, d’émotions
La souffrance commence dès ma naissance
Je souffre car mes poumons accueillent l’air dès mes premiers instants
Je souffre car maman ne me nourrit pas à temps
Je souffre car mon corps se développe surtout au niveau des dents
Je souffre car à l’école, mes camarades sont parfois méchants
Je souffre car je ne suis pas libre de mes choix et mouvements
Et surtout je pleure et pleure sans interruption
Car je ne sais pas gérer mes émotions
Mais finalement en grandissant,
Par la puberté avec la crise d’adolescence
Les hormones, la décadence, les menstrues lancinantes
Puis la vie d’adulte sous asphyxiation
Loyer, courses, solitude, incompréhension
Anxiété, lassitude et remise en question
Je repense à nouveau à mon enfance,
À mes coups d’éclat et à mes frustrations
Mais aussi à mon bonheur simplet et à mon insouciance
Je souriais car je trouvais des couleurs de gommettes jolies
Je riais car mes parents me faisaient des grimaces et des guilis
Je sautais de joie car Tom avait finalement été plus malin que Jerry
Je m’émerveillais car à l’école, j’étudiais l’infini et l’astronomie
Je me réjouissais car j’étais entourée et chérie
Finalement, je veux oublier cette souffrance
Et embrasser ces moments de joie
Valoriser cette enfant qui rayonnait dans les moments les plus bas.
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