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Je suis ivre.

Hier soir, j’appris l’arrivée de ma douce compagne en terre italienne. Je souris et j’attends, penché sur le canal de Venise. Je dessine des portraits de passants ensoleillés et je respire le doux air du crépuscule. Il y a alors peu de monde, la ville s’anime petit à petit, les commerçants sortent les meubles de terrasse et les rires des écoliers se font entendre à la sortie de leur classe.

Ivre de joie.

Je soupire, elle est bientôt là. Des boucles d’or tombant jusqu’aux reins, la peau basanée d’un séjour à Grenade, les yeux capturant la beauté des paysages, le nez humant les douces et amères saveurs du café, les lèvres enveloppées d’une couche de crème de pistache et surtout, un sourire radieux reflétant le coucher de soleil vénitien. Ma dulcinée bientôt dans mes bras et mon coin de paradis.

Ivre d’amour.

Les cloches de l’église sonnent, annonçant la fin du jour et en même temps, le début des activités nocturnes. Apparaissent comme par magie les stalles en plein air de Torrone, d’Olio d’Oliva, de Pistacchio, de Gelato, de Pizza, de Spaghetti et Rigatoni à la Carbonara, de Mortadella et Prosciutto, de Pomodoro et Mozzarella. Les lanternes et petites lampes tamisées éclairent les rues, donnant un air féerique à la ville. Finalement, les gondoles glissent sur le canal et s’éloignent avec la promesse de nous émerveiller sur leur chemin.

Ivre de tendresse.

Ma belle apparaît finalement. Aussi resplendissante que lors de son départ, somptueuse dans une robe trapèze à la couleur pastel. La ville l’accueille et s’ouvre à nous.

Ivresse et extase, grazie e te amo Venezia.

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