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Cet article figurait initialement dans notre édition imprimée datée automne 2024.

Entre les campagnes pour les initiatives étudiantes et les travaux sur la route pour se rendre sur le campus, la rentrée n’a pas été de tout repos pour les Sciences Pistes !

Photo: Mathilde Charpentier — Les travaux de la rue Gambetta ont contribué à rendre la rentrée de 2024 quelque peu agitée.

Après trois mois passés loin de la grisaille rémoise, fin août dernier, les étudiants de Sciences Po ont repris, ou ont pris pour la première fois, le chemin vers notre beau campus. Toutefois, cette rentrée n’était pas de tout repos. Dès les premiers jours de la semaine d’intégration, tous ont pu constater qu’il était maintenant plus difficile d’accéder au campus, en raison d’importants travaux dans la rue Gambetta.

De plus, après quelques semaines de rentrée, les campagnes pour les initiatives étudiantes ont commencé. Les stands des associations possiblement en devenir ont envahi le glass hallway, pour le plus grand bonheur des étudiants affamés de sucreries et de divertissements (mais au plus grand malheur des retardataires souhaitant arriver le plus vite possible en cours). 

Retour sur ces deux éléments majeurs qui ont marqué cette rentrée.

Les travaux de la rue Gambetta, ou comment décourager les étudiants de prendre le chemin de l’école

Quand les Sciences Pistes ont souhaité se rendre pour la première fois de l’année sur le campus, quelle fut leur surprise de (re)découvrir cette route désormais semé d’embûches ! Je parle ici d’embûches au sens propre car notre bien-aimée rue Gambetta, foisonnante de boulangeries, pizzerias et kebabs, subit actuellement d’importants travaux. En effet, depuis juillet 2024, le maire de la ville de Reims Arnaud Robinet a entrepris de réaménager la voie des sacres, reliant la cathédrale Notre Dame de Reims à la basilique Saint-Rémi, notamment pour permettre la circulation de nouveaux bus. Si cette perspective peut sembler attrayante à première vue, il ne faut pas oublier qu’une longue période de désordre liés aux travaux sera d’abord à subir.

Il est désormais plus difficile de se déplacer aux alentours du campus. Les premiers impactés sont la plupart des étudiants se rendant à Sciences Po à pied. Trottoirs partiellement détruits et routes réduites en miettes, ou plutôt en cailloux, font maintenant partie de  leur quotidien. Sans vue sur la cathédrale dans un sens ou sur notre campus de l’autre, on pourrait facilement se croire sur la lune ! De quoi faire trébucher les personnes portant des talons ! De plus, les barrières longeant les trottoirs et empêchant de traverser la route  pourraient servir d’excuse aux retardataires. 

Les utilisateurs des transports en commun sont également affectés par les travaux. Depuis le semestre dernier, les deuxièmes années   se sont habitués à ne plus attendre le bus à l’abri à côté  du campus. Voir les déviations perdurer a pu en dissuader plus d’un à reprendre un abonnement à l’entreprise qui change plus fréquemment son nom qu’elle n’entretient ses bus.

Pour les rares « privilégiés » qui ont la « chance » de se déplacer en voiture, le périple jusqu’au campus n’en est pas facilité. Les places gratuites pour se garer à proximité du campus relèvent désormais du miracle, sans parler de la circulation rue Gambetta, qui est devenue aussi interdite que de parler à la bibliothèque (pas vu, pas pris !).

Les cyclistes semblent être les seuls à ne pas être affectés par les travaux. Parés à tous types de terrains, ils  sont presque assurés de trouver un lieu où stationner leur bolide eco-friendly.

De surcroît, les plus à plaindre restent les habitants à proximité des travaux. En effet, les bruits ont de quoi réveiller les plus grands dormeurs.

Heureusement, ces travaux sont censés se terminer au début de l’année 2025. On espère qu’aucun retard ne sera à déplorer, tant pour l’image de la ville, que pour la tranquillité des Sciences Pistes !

Les campagnes pour les initiatives étudiantes : la frénésie de la semaine d’intégration fait son comeback ?

Sur une note un peu plus positive, la semaine du 30 septembre a été marquée par les campagnes pour les initiatives étudiantes. Pour les 1As un peu perdues par les dénominations des associations à SciencesPo, les initiatives étudiantes sont des projets d’association qui n’ont pas encore été reconnues entièrement par SciencesPo. Afin qu’elles le soient, il faut qu’elles soient élues par les étudiants, d’où ces campagnes.

Les initiatives ayant participé aux campagnes étaient très variées cette année. On retrouve des associations affinitaires, politiques, de lutte contre les discriminations, de santé, de culture, de solidarité, de sport, d’éducation et de nourriture. Leurs stands étaient donc naturellement tout aussi variés. Jeux, chasses au trésor, dégustations, quiz, mais surtout bonne humeur, étaient au rendez-vous.

Ces campagnes ont été l’occasion parfaite pour les étudiants de passer des moments conviviaux et amusants avant de se plonger dans un travail acharné pour les midterms.

À l’heure où j’écris cet article, les résultats des élections ne sont pas encore parus. Mais on peut d’ores et déjà féliciter les membres de toutes ces associations pour l’organisation d’une semaine mémorable.

Ce premier mois à SciencesPo a été agité, pour le meilleur et pour le pire. De quoi donner un bon aperçu aux 1As d’une année à Sciences Po : des hauts et des bas, une vie étudiante foisonnante mais aussi du travail intense et des difficultés à surmonter.

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